
Dans le camp de Marie-Jeanne établi dans un lycée. La capitale haïtienne compte environ 185 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays en raison de la guerre des gangs et de l'incapacité des autorités à protéger la population. Il y a plusieurs camps de déplacés dans le centre ville et celui-ci est établi sur le site de l'ancien lycée du 150e centenaire. La chaleur, promiscuité et l'ennui rendent les journées interminables.
Pour la période du 14 au 25 février 2025, plus de 12 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile a cause des attaques menées par des gangs armés dans plusieurs quartiers et communes de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince.
Selon un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de 12 000 personnes sont déplacées pour échapper à la flambée de violences. La moitié des personnes déplacées ont trouvé refuge auprès de proches ou dans des familles d’accueil, tandis que l’autre moitié est hébergée dans 31 sites d’accueil, dont 27 étaient déjà en place avant ces événements.
Depuis plusieurs jours les gangs armés ont lancé une série offensive synchronisée contre la population civile, ces offensives ont fait plusieurs morts, des blessés, et plusieurs maisons sont parties en fumée. Ce jeudi, à Delmas 30, 19 et 27, des tirs résonnent toujours, alors que la population fuit ses domiciles.
Depuis dix mois, le Conseil Présisentiel de Transition a pris la tête du pays, les membres du CPT se contentent seulement de discours sans effets, sans aucune action concrète, alors que Port-au-Prince est sous le feu des bandits. Seulement pour cette semaine, 13 000 personnes se sont réfugiées à Delmas pour échapper à la violence des gangs.
Aucune mesure n’a été prise par les autorités pour venir en aide à la population haïtienne qui fuit les zones en proie à l’insécurité.